JACKY  CHEZ  LES  BELGES


A 32 ans, le Mayennais quitte la France pour une équipe belge
Après une saison 98 qu'il considère comme « sa » meilleure, Jacky Durand a signé un contrat de deux ans en faveur de l'équipe belge Lotto. A 32 ans, le battant qu'est le Mayennais a toujours des envies. Qu'il espère réaliser avec sa nouvelle équipe. 
- Votre départ de France est-il un choix volontaire ou au contraire un choix dicté par le besoin de trouver un employeur?
- "A mon âge, je souhaitais plutôt signer pour deux saisons. S'il est vrai que j'ai eu des contacts avec des équipes françaises, aucune ne me proposait un contrat aussi long. Comme je voulais assurer mes arrières, j'ai accepté d'entrer chez Lotto car c'est la seule équipe qui m'a proposé deux ans de contrat."
-N' est-i pas difficile de quitter son. pays aprés y être resté aussi longtemps?
-"Après six années chez Castorama, une chez Agrigel et les deux dernières chez Casino, j'avais un peu fait le tour des équipes françaises. Certes, j'étais prêt à continuer dans une équipe de nouveau nationale. Jusque-là j'ai toujours trouvé mes succès dans des équipes françaises.Comme cela ne s'est pas concrétisé, je me suis dit, pourquoi ne pas tenter l'aventure à l'étranger ? Je ne l'aurais pas fait il y a quelques saisons, mais aujourd'hui c'est un peu différent."
-Lotto, puisque c'est de cette équipe qu'il s'agit, a une certaine notoriété et vous offre sans doute certaines garanties ?
- "Je ne pars pas dans l'inconnu. C'est une équipe sérieuse. Elle m'offre un programme qui me convient. C'est le mêm programme de course que celui que j'aurais eu dans une équipe française."
- Avec des épreuves qui correspondent à votre tempérament, à votre "spécificité" ?
- "Bien-sûr, toutes les grandes classiques y figurent. Les premières en particulier. Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix.
- Avec également une certaine autonomie ?
- "Oui, il y aura deux leaders sur les classiques : Tchmil et moi. Sachant que sur certaines épreuves, comme paris-Roubaix, il est indispensable de disposer de plusieurs atouts dans le final. Un peu comme Mapei qui est toujours en durnombre. La quantité joue toujours en faveur de celui qui dispose du plus grand nombre de coureur dans le final des épreuves."
- Connaissez-vous vos équipiers ?
- " Nous avons passé quatre jours ensemble à Combloux, en décembre. A la fin de ceux-ci, j'avais l'impression de les connaître depuis six mois tant l'amalgame s'est réalisé rapidement. Je n'étais pas seul puisque Thierry Laurent, qui était déjà avec moi chez Castorama, puis chez Agrigel puis chez Casino, a signé également en faveur de Lotto. Nous avons effectué un nouveau regroupement la semaine dernière  en Belgique qui a permis de donner à chacun un programme spécifique d'entraînement."
- Quelle sera votre première échéance importante ?
- "La première compétition sera le Tour Méditerranéen ( du 10 au 14 février). En février et en mars je serai " tranquille " en raison de la fin de saison qui sera plus corsée. Mais la première échéance, sera Paris-Roubaix qui se déroulera le 11 avril.
- Vous avez parlé d'une fin de saison consistante. C'est-à-dire?
- " Etant donné mes résultats sur le Tour de France 98, qui expliquent un peu que les équipes étrangères m'aient "repéré ", Lotto a mis à mon programme deux grands tours. Le Tour de France en juillet et le tour d'Espagne en fin de saison."
- Ca promet. Quelles ambitions aurez-vous sur cette saison qui commence bientôt ?
- "On espère toujours faire mieux. Même si cela sera difficile car je considère avoir couru ma meilleure saison en 98. Mais comme, jusque là, j'ai toujours l'impression de progresser de saison en saison..."
- Alors, une nouvelle victoire sur le Tour ? A Laval, par exemple ?
- " Ce serait super. Mais le ticket de sortie va être difficile à être obtenu. On me connaît maintenant. Cela dit, j'essaierai quand même."
                                                                                                                                                                      Ouest-France G


 

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